Le simulateur n'est malheureusement pas disponible sur mobile. Vous pouvez y accéder à partir d'un ordinateur ou d'une tablette.
Cette page décrit le fonctionnement du modÚle du simulateur France Net Zéro.
France Net ZĂ©ro est un outil web et un atelier collaboratif visant Ă sensibiliser autour des enjeux de la neutralitĂ© carbone en France, et Ă donner les bons ordres de grandeur relatifs Ă lâatteinte du zĂ©ro Ă©mission nette. Au cours dâun atelier France Net ZĂ©ro, les joueurs sont amenĂ©s Ă crĂ©er un scĂ©nario compatible avec lâobjectif zĂ©ro Ă©mission nette de la France Ă 2050. La plateforme francenetzero.fr sert de support Ă cet atelier.
Le projet France Net ZĂ©ro a Ă©tĂ© commanditĂ© par lâEuropean Climate Foundation (ECF) au cabinet Carbone 4 en 2024, et a reçu le soutien de l'ADEME et de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ă©nergie et du climat (DGEC).
La premiĂšre application concrĂšte de France Net ZĂ©ro a Ă©tĂ© son utilisation dans le cadre de la concertation nationale sur lâĂ©nergie et le climat organisĂ©e par la DGEC du 4 novembre au 16 dĂ©cembre 2024, sous lâĂ©gide de la Commission nationale du dĂ©bat public (CNDP). Ă cette occasion, une vingtaine dâateliers France Net ZĂ©ro ont Ă©tĂ© organisĂ©s dans quatre villes en France.
Le modĂšle associĂ© Ă la plateforme se veut une simplification ludique des enjeux de la neutralitĂ© carbone en France. Elle n'a pas pour but d'ĂȘtre exhaustive, ni dans les leviers de rĂ©duction, ni dans la finesse des paramĂštres.
Lâobjectif de ce document est dâexpliciter de maniĂšre synthĂ©tique la modĂ©lisation rĂ©alisĂ©e. Son but est de donner Ă voir la structure gĂ©nĂ©rale et les principaux enjeux de la modĂ©lisation, et ne dĂ©taille aucun calcul.
En fin de document, un glossaire explicite les abréviations utilisées dans ce document.

La structure du code est organisée ainsi :
Nous détaillons dans la suite chacun des modules.
đ„ En 2022, le secteur agricole reprĂ©sentait 18,7% des Ă©missions totales de la France, soit 74 MtCOâe.
đŸ Ces Ă©missions ont diminuĂ© de 16% entre 1990 et 2022.
đ L'essentiel des Ă©missions est constituĂ© de mĂ©thane (56%) principalement liĂ©es Ă l'Ă©levage, et de protoxyde d'azote (29%), principalement liĂ©es Ă la fertilisation des cultures. Cette particularitĂ© rend le secteur particuliĂšrement difficile Ă dĂ©carboner.
đ„Ź Outre la rĂ©duction d'Ă©missions, le secteur a Ă©galement un rĂŽle important Ă jouer dans le dĂ©veloppement des puits de carbone nationaux, via le stockage de carbone dans les sols.
Note : Dans le simulateur, le secteur Agriculture a un pĂ©rimĂštre plus large que celui de la SNBC. Outre les Ă©missions directes, il inclut les Ă©missions la production de l'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e (comptĂ©es dans âIndustrie de l'Ă©nergieâ dans la SNBC).

Le module Agriculture prend en entrĂ©e les valeurs des paramĂštres choisis par lâutilisateur et les donnĂ©es internes du modĂšle (par exemple, la part des cultures dĂ©diĂ©es Ă lâalimentation humaine ou Ă lâalimentation des Ă©levages).
Il fournit en sortie les quantitĂ©s dâĂ©nergie appelĂ©es par le secteur, les Ă©missions et absorptions des cultures, les Ă©missions de lâĂ©levage, ainsi que des donnĂ©es sur lâagriculture dont ont besoin les modules Industrie (demande en production industrielle), DĂ©chets (volume de dĂ©chets Ă traiter) et Ănergie (demande sur les diffĂ©rents vecteurs Ă©nergĂ©tiques traitĂ©s dans le module).
Les leviers majeurs de la transition de lâagriculture comprennent, sans s'y limiter : la rĂ©duction du cheptel bovin et de lâutilisation dâengrais azotĂ©s, la diminution de la surconsommation alimentaire, ou encore le dĂ©veloppement de pratiques agricoles favorisant le captage de carbone dans les sols.

Le module transport calcule les quantitĂ©s appelĂ©es par vecteur Ă©nergĂ©tique, par mode et type de transport (par exemple : quantitĂ© de diesel consommĂ© pour le transport routier de passagers). Les Ă©missions sont calculĂ©es plus tard, dans le module Ămissions.
Les Ă©missions associĂ©es Ă la production agricole sont calculĂ©es en partie directement (via les engrais azotĂ©s et la taille du cheptel bovin) et en partie indirectement via lâĂ©volution de la consommation alimentaire des français·e·s.

Les Ă©missions de lâĂ©levage hors bovins, de la culture pour lâĂ©levage, et de la culture pour consommation directe varient en fonction de :

La quantité de carburant utilisée dans les engins agricoles est considérée comme stable sur la période, et le paramÚtre 'Part des biocarburants' permet de déterminer le vecteur énergétique utilisé entre
Le résultat est alors stocké par vecteur énergétique (une ligne = un vecteur énergétique), pour ensuite calculer les émissions.
Les émissions sont calculées dans un second temps, en prenant en compte le module énergie (détermination du mix électrique, du taux de biométhane injecté dans le réseau de gaz, etc.).
Ce paramĂštre donne directement les Ă©missions nettes, câest-Ă -dire les Ă©missions ou absorptions de CO2 dĂ©coulant des pratiques agricoles.
Nous avons utilisĂ© les ressources du SGPE et de la DGEC et du CITEPA pour la rĂ©partition des Ă©missions de lâagriculture Ă lâannĂ©e de rĂ©fĂ©rence, et les donnĂ©es Agreste pour la part dâimportations dans les protĂ©ines bovines consommĂ©es.
đ En 2022, le secteur BĂątiment reprĂ©sentait 16% des Ă©missions totales de la France (62 MtCOâe). Elles incluent l'usage des bĂątiments rĂ©sidentiels, tertiaires, commerciaux et institutionnels.
đ„ RestĂ©es stables entre 1990 et 2010, les Ă©missions du secteur ont connu une baisse de 44% entre 2010 et aujourd'hui, liĂ©e principalement aux variations climatiques en France (hivers doux).
đïž Les Ă©missions de GES du secteur sont majoritairement dues au chauffage des bĂątiments, Ă l'eau chaude sanitaire et Ă la cuisson domestique.
Note : Dans le simulateur, le secteur BĂątiment a un pĂ©rimĂštre plus large que celui de la SNBC. Outre les Ă©missions d'usage des bĂątiments, il inclut les Ă©missions de l'Ă©lectricitĂ© et chaleur consommĂ©e par les bĂątiments (comptĂ©es dans âIndustrie de l'Ă©nergieâ dans la SNBC) et les Ă©missions de la construction (comptĂ©es dans âIndustrie manufacturiĂšre et constructionâ dans la SNBC).

Le module Bùtiment prend en entrée :
Il fournit en sortie les quantitĂ©s physiques appelĂ©es par le secteur et la surface de sol artificialisĂ©e, ainsi que des donnĂ©es prises en compte dans les modules Industrie (demande en production industrielle pour la construction et rĂ©novation de bĂątiments), Ănergie (demande sur les diffĂ©rents vecteurs Ă©nergĂ©tiques traitĂ©s dans le module) et Bois (demande en bois pour le chauffage et la construction).
Les paramĂštres directement choisis par lâutilisateur permettent dâactiver des leviers sur la taille du parc de bĂątiments, la demande, lâefficacitĂ©, et le mix Ă©nergĂ©tique dans le bĂątiment :

En complĂ©ment de ces paramĂštres pour lesquels lâutilisateur peut choisir la valeur, le module contient Ă©galement de nombreuses donnĂ©es internes utilisĂ©es lors de la modĂ©lisation. Il sâagit des donnĂ©es suivantes :
Le module bĂątiment calcule les quantitĂ©s appelĂ©es par vecteur Ă©nergĂ©tique, par mode de chauffage (Ă©lectricitĂ©, fioul, bois, pompe Ă chaleur). Les Ă©missions sont calculĂ©es plus tard, dans le module Ămissions.
Les consommations sont calculĂ©es pour le rĂ©sidentiel et le tertiaire sĂ©parĂ©ment, en fonction des surfaces totales (dĂ©terminĂ©es par les paramĂštres de taille du parc et de construction), de lâefficacitĂ© des bĂątiments et de la demande, et du mix Ă©nergĂ©tique.
Pour chaque type de vecteur Ă©nergĂ©tique appelĂ© (gaz, Ă©lectricitĂ©, biomasse, etc.), le rĂ©sultat est calculĂ© en multipliant la surface totale du parc (en mĂštres carrĂ©s) par la part de lâĂ©nergie dans le mix et lâefficacitĂ© moyenne du parc rĂ©sidentiel / tertiaire.
Par exemple, pour la consommation de gaz dans le résidentiel, le nombre de litres de fioul consommés est calculé ainsi :

avec :
Le mĂȘme type de calcul est rĂ©alisĂ© pour lâensemble des modes de chauffage.
Ce module calcul Ă©galement la surface totale artificialisĂ©e par le secteur. Ce calcul dâartificialisation se base sur la surface totale neuve construite et la part de construction artificialisante, dĂ©terminĂ©es par lâutilisateur.
Nous avons utilisé les ressources du SGPE et de la DGEC, ainsi que des données de la Caisse des DépÎts et de France Stratégie.
đ En 2022, le secteur des transports reprĂ©sentait prĂšs d'un tiers des Ă©missions de GES de la France, soit 131 MtCOâe.
âïž Les Ă©missions du transport stagnent depuis les annĂ©es 2000. Cela s'explique par la stagnation des Ă©missions du routier et par l'augmentation de l'utilisation de l'avion au dĂ©triment du ferroviaire et du maritime.
đ Le transport routier, et en particulier la voiture individuelle, prĂ©domine trĂšs largement en termes d'Ă©missions.
Note : Dans le simulateur, le secteur Transport a un pĂ©rimĂštre plus large que celui de la SNBC. Outre les Ă©missions directes du transport, il inclut les Ă©missions de production de l'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e par le transport (comptĂ©es dans âIndustrie de l'Ă©nergieâ dans la SNBC), les Ă©missions de la construction des infrastructures (comptĂ©es dans âIndustrie manufacturiĂšre et constructionâ dans la SNBC).

Le module Transport prend en entrée :
Il fournit en sortie les quantitĂ©s physiques appelĂ©es par le secteur et la surface de sol artificialisĂ©e, ainsi que des donnĂ©es prises en compte dans les modules Industrie (demande en production industrielle pour la fabrication des vĂ©hicules ainsi que la fabrication et lâentretien des infrastructures de transport) et Ănergie (demande sur les diffĂ©rents vecteurs Ă©nergĂ©tiques traitĂ©s dans le module).
Les paramĂštres directement choisis par lâutilisateur permettent dâactiver des leviers sur la demande, lâefficacitĂ©, lâintroduction de carburants alternatifs et la composition des parcs de vĂ©hicules :

En complĂ©ment de ces paramĂštres pour lesquels lâutilisateur peut choisir la valeur, le module contient Ă©galement de nombreuses donnĂ©es internes utilisĂ©es lors de la modĂ©lisation, dont certaines Ă©voluent entre lâannĂ©e de rĂ©fĂ©rence et 2050. Il sâagit des donnĂ©es suivantes :
Le module transport calcule les quantitĂ©s appelĂ©es par vecteur Ă©nergĂ©tique, par mode et type de transport (par exemple : quantitĂ© de diesel consommĂ© pour le transport routier de passagers). Les Ă©missions sont calculĂ©es plus tard, dans le module Ămissions.
Les modes de transport sont traitĂ©s un par un, chacun avec ses spĂ©cificitĂ©s. Certains sont calculĂ©s Ă lâĂ©chelle du vĂ©hicule (routier fret et passagers), dâautres sont calculĂ©s Ă lâĂ©chelle du passager (ferroviaire et aĂ©rien), ou bien des tonnes transportĂ©es (fret ferroviaire et fluvial).
Pour chaque type de vecteur énergétique appelé (essence, diesel, électricité, biocarburant, etc.), le résultat est calculé en multipliant le nombre de veh.km total (ou de p.km, ou de t.km) par la part de la motorisation et sa consommation (en unité / km).
Par exemple, pour le transport routier de passagers au diesel, le nombre de litres de diesel consommés est calculé ainsi :

avec :
Le mĂȘme type de calcul est rĂ©alisĂ© pour lâensemble des modes de transport.
En plus des quantitĂ©s de carburants, Ă©lectricitĂ© et autres vecteurs Ă©nergĂ©tiques appelĂ©s dans le module transport, ce module calcul Ă©galement la surface totale artificialisĂ©e par le secteur. Ce calcul dâartificialisation se base sur les donnĂ©es ADEME T2050, qui associe Ă chaque scĂ©nario une surface artificialisĂ©e liĂ©e aux diffĂ©rents modes de transport. Les surfaces artificialisĂ©es considĂ©rĂ©es sont rĂ©parties entre : modes actifs, voitures particuliĂšres, marchandises.
Le scĂ©nario construit par lâutilisateur (en quantitĂ© et rĂ©partition des pkm) est comparĂ© aux 4 scĂ©narios (S1, S2, S3, S4). Le niveau dâartificialisation du scnĂ©ario le plus proche est alors sĂ©lectionnĂ©, et permet de calculer lâartificialisation liĂ© aux paramĂštres choisis par lâutilisateur.
Nous avons utilisĂ© des donnĂ©es de la base Empreinte ADEME, de la DGEC, du SDES 2023, du tableau de bord de la planification Ă©cologique, de lâOACI, de la SNBC, du CITEPA, ainsi que provenant de lâexpertise Carbone 4.
đ§âđ En 2022, le secteur de l'industrie reprĂ©sentait 18% des Ă©missions totales de la France (71 MtCOâe) et le secteur des dĂ©chets 4% (14 MtCOâe). Ces deux secteurs ont Ă©tĂ© fusionnĂ©s dans notre modĂ©lisation.
đ„ Les Ă©missions de l'industrie ont diminuĂ© de 54% entre 1990 et 2023, plus vite que les Ă©missions nationales sur la mĂȘme pĂ©riode (-31%), mais dans un contexte de dĂ©gradation de la balance commerciale française.
âïž Le secteur de l'industrie est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne, non seulement par la diversitĂ© des activitĂ©s qui le composent (chimie, construction, biens d'Ă©quipement, agri-alimentaire, mĂ©tallurgie, etc.), mais aussi par la variĂ©tĂ© de ses sources d'Ă©missions (utilisation de l'Ă©nergie, procĂ©dĂ©s chimiques, etc.).
đ§ Une part significative des Ă©missions de l'industrie n'est pas due Ă de la combustion d'Ă©nergie fossiles, mais Ă des phĂ©nomĂšnes mĂ©caniques et chimiques comme la dĂ©carbonatation du ciment ou l'utilisation non Ă©nergĂ©tique de combustibles.
Note : Dans le simulateur, le pĂ©rimĂštre du secteur Industrie & DĂ©chets diffĂšre de celui de la SNBC. Il fusionne en effet les secteurs âIndustrieâ et âDĂ©chetsâ de la SNBC, et inclut les Ă©missions liĂ©es Ă la production d'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e par l'industrie et les dĂ©chets (comptĂ©es dans âIndustrie de l'Ă©nergieâ dans la SNBC).

Le module industrie prend en entrĂ©e les valeurs des paramĂštres choisis par lâutilisateur, les donnĂ©es internes du modĂšle (par exemple, consommation dâĂ©nergie des systĂšmes de capture du carbone en MWh/tCOâe capturĂ©e) ainsi que lâĂ©volution de la demande en production industrielle liĂ©e aux autres modules sectoriels (agriculture, bĂątiment et transport).
Il fournit en sortie les quantitĂ©s dâĂ©nergie appelĂ©es par le secteur, les Ă©missions des procĂ©dĂ©s et la quantitĂ© de carbone capturĂ©e, ainsi que des donnĂ©es prises en compte dans les modules dĂ©chets (volume de dĂ©chets Ă traiter) et Ă©nergie (demande sur les diffĂ©rents vecteurs Ă©nergĂ©tiques traitĂ©s dans le module).
Les leviers majeurs de la transition de l'industrie et des déchets comprennent, sans s'y limiter : le développement de sources de chaleur décarbonées, l'amélioration de l'efficacité énergétique des installations, le recours à l'hydrogÚne vert et au captage de carbone, ou encore le développement de l'économie circulaire.


La consommation dâĂ©nergie est utilisĂ©e comme proxy pour le calcul.
Les étapes de calcul sont les suivantes :

avec Pmat la proportion dâĂ©nergie utilisĂ©e pour la production de matĂ©riaux, MPRref la proportion de MPR Ă lâannĂ©e de rĂ©fĂ©rence et MPR2050 le paramĂštre utilisateur

Le résultat est alors stocké par vecteur énergétique (une ligne = un vecteur énergétique), pour ensuite calculer les émissions.
Les émissions sont calculées dans un second temps, en prenant en compte le bouclage énergie (détermination du mix électrique, du taux de biométhane injecté dans le réseau de gaz, etc.).
Nous avons utilisé les ressources du SGPE et de la DGEC pour :
Nous avons utilisé les ressources de ADEME Transition(s) 2050 pour :
â»ïž Les Ă©missions du secteur des dĂ©chets proviennent en grande partie des Ă©missions de mĂ©thane issues de la dĂ©gradation des matiĂšres organiques dans les dĂ©charges.

Le module DĂ©chets prend en entrĂ©e les valeurs des paramĂštres choisis par lâutilisateur, les donnĂ©es internes du modĂšle (par exemple, taux particuliers appliquĂ©s aux dĂ©chets issus du bĂątiment/construction) ainsi que lâĂ©volution de la demande en production industrielle liĂ©e aux autres modules sectoriels, utilisĂ©e comme proxy pour dĂ©terminer lâĂ©volution du volume de dĂ©chets Ă traiter.
Il fournit en sortie les quantitĂ©s de dĂ©chets par mode de traitement, ainsi que la quantitĂ© dâeaux usĂ©es Ă traiter.
Les paramĂštres directement choisis par lâutilisateur permettent de dĂ©terminer la part de chaque mode de traitement (hors dĂ©chets du bĂątiment/construction traitĂ©s Ă part), ainsi que le taux de captage du mĂ©thane dans les dĂ©charges :

En complĂ©ment de ces paramĂštres pour lesquels lâutilisateur peut choisir la valeur, le module contient Ă©galement de nombreuses donnĂ©es internes utilisĂ©es lors de la modĂ©lisation. Il sâagit principalement dâune rĂ©partition diffĂ©rente pour les modes de traitement des dĂ©chets bĂątiment/construction, ainsi que dâhypothĂšses nĂ©cessaires au calcul de lâimpact du taux de captage du mĂ©thane.
Les déchets sont pris en compte selon le type de traitement :
Les déchets du bùtiment/construction sont traités à part, avec une évolution propre et une répartition propre pour les modes de traitement, donnée interne du modÚle.
Pour les dĂ©chets hors bĂątiment/construction, on traite un par un les 4 modes de traitement des dĂ©chets, en prenant la rĂ©partition dĂ©cidĂ©e par lâutilisateur.
Le stockage (mise en dĂ©charge) est lĂ aussi traitĂ© Ă part, car il faut prendre en compte le captage du mĂ©thane. Ainsi, on calcule directement les Ă©missions de COâe liĂ©e au stockage.
En sortie du module, on obtient des quantitĂ©s de dĂ©chets (en Mt) pour chaque mode de traitement (sauf pour le stockage pour lequel le rĂ©sultat est dĂ©jĂ calculĂ© en MtCOâe en prenant en compte le captage de mĂ©thane. Le calcul des Ă©missions liĂ©es est rĂ©alisĂ© dans un second temps, par la brique Ămissions.
La planification Ă©cologique pour lâĂ©conomie circulaire, SGPE, 13 juillet 2023
Le module Ănergie permet de calculer les besoins Ă©nergĂ©tiques et les facteurs dâĂ©missions associĂ©s.
Lâutilisateur choisit la quantitĂ© dâĂ©lectricitĂ© produite pour chaque mode de production.
La rĂ©partition des diffĂ©rents modes de production permet de calculer, via une moyenne pondĂ©rĂ©e, le FE moyen de lâĂ©lectricitĂ©. Ce FE moyen sera ensuite appelĂ© par le module Ămissions pour le calcul des Ă©missions liĂ©es Ă ce vecteur Ă©nergĂ©tique.
La surface artificialisĂ©e nĂ©cessaire aux nouvelles capacitĂ©s installĂ©es est calculĂ©e en sâappuyant sur les donnĂ©es de Transitions 2050 de lâADEME.
Contrairement au gaz, si la production dâĂ©lectricitĂ© nâest pas suffisante pour couvrir la demande, il nây a pas dâimport dâĂ©lectricitĂ©, mais le simulateur montre Ă lâutilisateur que la demande nâest pas remplie. Lâutilisateur pourra alors modifier les quantitĂ©s dâĂ©lectricitĂ© produite pour chaque mode pour couvrir la demande des diffĂ©rents secteurs.
Note : Par soucis de simplification, la modĂ©lisation vĂ©rifie seulement si assez dâĂ©lectricitĂ© a Ă©tĂ© produite sur lâannĂ©e pour remplir les besoins des diffĂ©rents secteurs, sans pour autant vĂ©rifier quâassez dâĂ©lectricitĂ© est produite Ă chaque instant (condition nĂ©cessaire pour le rĂ©seau Ă©lectrique).
Lâutilisateur sĂ©lectionne la quantitĂ© totale de biomĂ©thane injectĂ©e dans le rĂ©seau.
Le besoin en gaz de lâensemble des modules sectoriels est repris (y compris les besoins pour la production dâĂ©lectricitĂ© vue juste au-dessus, via une donnĂ©e interne du modĂšle), et comparĂ© Ă cette quantitĂ© de biomĂ©thane injectĂ©e :
Le facteur dâĂ©mission du gaz dans le scĂ©nario est alors calculĂ© compte tenu des quantitĂ©s de biomĂ©thane et de gaz fossile dans le mix. Ce FE sera ensuite appelĂ© par le module Ă©missions pour le calcul des Ă©missions liĂ©es Ă lâutilisation de ce vecteur Ă©nergĂ©tique dans les diffĂ©rents modules sectoriels.
Lâutilisateur sĂ©lectionne la part dâhydrogĂšne produite Ă partir dâhydrolyse (affichage du paramĂštre Ă lâutilisateur dans le module Industrie, mais utilisation dans le module Ănergie). On considĂšre que le reste de lâhydrogĂšne nĂ©cessaire aux diffĂ©rents modules sectoriels est produit par vaporeformage.
Le facteur dâĂ©mission de lâhydrogĂšne dans le scĂ©nario est alors calculĂ© compte tenu de la part de chaque mode de production. Il sera ensuite appelĂ© par le module Ă©missions pour le calcul des Ă©missions liĂ©es Ă ce vecteur Ă©nergĂ©tique.
Le module Bois permet de calculer les besoins en bois et les prélÚvements et puits de carbone associés.
Le bois consommé est issu des modules :
Les ratios permettant de traduire les quantitĂ©s issues des diffĂ©rents modules en m3 de bois sont issus dâune Ă©tude menĂ©e par Carbone 4 avec France Bois ForĂȘt, lâONF et lâIGN.
Lâutilisateur choisit la quantitĂ© de bois prĂ©levĂ© et le scĂ©nario de reboisement. Ces deux choix permettent de calculer la dĂ©pendance en bois importĂ© (selon la capacitĂ© des prĂ©lĂšvements Ă satisfaire la demande) et le puits de carbone rĂ©sultant. Les scĂ©narios sont issus de modĂ©lisations de lâIGN.
Le puits de carbone se divise en deux catégories :
Les ratios permettant de traduire les quantitĂ©s issues des diffĂ©rents modules en carbone stockĂ© sont issus dâune Ă©tude menĂ©e par Carbone 4 avec France Bois ForĂȘt, lâONF et lâIGN.
Le but du module Ămissions est dâassocier Ă chaque rĂ©sultat issu des modules sectoriels (par exemple : litres de diesel consommĂ©s dans le module Transport) un facteur dâĂ©mission, afin de calculer les Ă©missions territoriales liĂ©es.
Chaque ligne de rĂ©sultats provient des diffĂ©rentes briques sectorielles (Agriculture, BĂątiment, Transport, Industrie, DĂ©chets). Ă chacune est associĂ©e un facteur dâĂ©mission. Les unitĂ©s sont ensuite vĂ©rifiĂ©es afin de garantir la cohĂ©rence entre lâunitĂ© de la donnĂ©e sectorielle et du facteur dâĂ©missions utilisĂ©. Le calcul des Ă©missions est alors effectuĂ© en multipliant la donnĂ©e sectorielle par le FE associĂ©.
Il est Ă noter que le calcul des Ă©missions est fait Ă lâĂ©chelle territoriale, donc sans prise en compte des Ă©missions importĂ©es.
Le fait de faire ce calcul ligne Ă ligne permet de garder une bonne granularitĂ© pour lâaffichage des rĂ©sultats Ă lâutilisateur.
Les tableaux ci-dessous expliquent succinctement, avec des valeurs fictives, le dĂ©roulĂ© des Ă©tapes de calculs dans le module Ămissions.
1. Le module Ămissions prend en entrĂ©e les rĂ©sultats des modules sectoriels, qui peuvent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s ainsi de maniĂšre simplifiĂ©e :

2. Un facteur dâĂ©mission est associĂ© Ă chaque item :

3. Ensuite, la cohĂ©rence des unitĂ©s entre lâitem et le facteur dâĂ©missions est vĂ©rifiĂ©e et corrigĂ©e si besoin :

4. Enfin, le calcul des Ă©missions est fait en multipliant la donnĂ©e issue du module sectoriel par le facteur dâĂ©mission, pour obtenir les Ă©missions liĂ©es Ă la donnĂ©e :

Les facteurs dâĂ©missions utilisĂ©s viennent en grande partie de la base empreinte de lâADEME. Font Ă©galement partie de nos sources : le CITEPA, Transitions 2050 de lâADEME ainsi que le rapport du GIEC 2019.
ADEME - Agence de la transition écologique
BECCS - BioĂ©nergie avec captage et stockage de carbone (bioenergy with carbon capture and storage). Ce procĂ©dĂ© consiste Ă capter le COâ biogĂ©nique Ă©mis par des centrales biomasse, le concentrer et lâinjecter dans des rĂ©servoirs gĂ©ologiques pour le stocker de maniĂšre stable sur de longues pĂ©riodes. Il sâagit dâun puits de carbone technologique.
CCS - Captage et stockage gĂ©ologique du COâ (Carbon Capture and Storage). Ces procĂ©dĂ©s ont pour objectif de capter le COâ au sortir de grandes installations industrielles pour le stocker dans des formations gĂ©ologiques impermĂ©ables. Il ne s'agit pas d'un puits de carbone mais d'une rĂ©duction d'Ă©missions.
CITEPA - Centre Interprofessionnel Technique dâĂtudes de la Pollution AtmosphĂ©rique
DACCS - Captage et stockage du carbone dans lâair (direct air carbon capture and storage). Ce procĂ©dĂ© chimique consiste Ă capter le COâ de lâair, le concentrer et lâinjecter dans des rĂ©servoirs gĂ©ologiques pour le stocker de maniĂšre stable sur de longues pĂ©riodes. Il sâagit dâun puits de carbone technologique.
DGEC - Direction GĂ©nĂ©rale de lâĂnergie et du Climat
FE - Facteur dâĂmissions
GNC - Gaz Naturel Comprimé
GNL - Gaz Naturel Liquéfié
GNV - Gaz Naturel pour Véhicules
IGN
MPR - MatiÚre PremiÚre Recyclée
OACI - Organisation de lâAviation Civile Internationale
PL - Poids Lourd
SAF - Carburants dâaviation durable (Sustainable Aviation Fuels)
SDES - Service des DonnĂ©es et Ătudes Statistiques
SGPE - SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral Ă la Planification Ăcologique
SNBC - Stratégie Nationale Bas Carbone
VUL - Véhicule utilitaire léger